Développement personnel: la thérapie sensitive par Sylvie Andreux
La psychothérapeute française donnera le vendredi 23 septembre 2016 à Genève une conférence intitulée «La Voie du Sentir - La Femme et le Féminin présents au 3e me millénaire - Et si le corps avait quelque chose à nous dire!» - Son approche spirituelle pour nous aider à nous sentir mieux, durablement.
FEMINA Pouvez-vous vous présenter à nos internautes?
Sylvie Andreux Je suis psychothérapeute et durant des années j’ai côtoyé et accompagné Luis Ansa (Homme de connaissance spirituel) lors des conférences au cours desquelles il a donné à l’occident La Voie du Sentir. On peut le découvrir à travers des livres «Les 7 plumes de l’Aigle», «Le mystère du Nagual», «La nuit des chamans». Expérimentant sa proposition de revenir au corps, il m’a invité à me questionner avec exigence à propos de la vie.
Après des années d’expérimentation avec des amis, psychologues, psychothérapeutes, psychanalystes, nous réalisons cette thérapie: la thérapie sensitive. Je l’exerce à Paris.
Je propose la notion de «rejoindre son propre corps», c’est-à-dire de faire baisser la pression que le mental a sur nous tout le temps, et qui nous empêche de bien vivre. J’invite également la femme à sortir de son silence.
C’est une thérapie non psychologique qui tient compte du fait que la femme n’est pas un homme, que chaque personne est différente et donc qu’aucun système de pensée ne peut prétendre être valable pour tout le monde.
Ce que je souhaite par ailleurs, c’est de pouvoir sortir de ce qu’un psy peut raconter. Et aujourd’hui, je vois des personnes ravies de ne pas devoir se raconter encore et encore pour rien. Il fallait sortir des sentiers battus et ouvrir dans le monde un espace sans les repentances du passé, les justifications… Pour le féminin, un espace sans culpabilité, sans peur.
Vous savez, je demande aux femmes depuis vingt ans s’il existe un jour durant lequel elles ne culpabilisent pas. En général, elles rient en entendant cela…
Il fallait donner à l'être humain des moyens de sortir du «devoir de réussir en tout» et du pouvoir de sa raison en tout, de sa solitude, de s’engager envers sa propre vie et le mystère qu’elle contient également.
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Vous êtes l’auteur du livre «La Voie du Sentir, Fragments de la thérapie sensitive d'après Luis Ansa» (aux éd. Véga). Quel est le sujet?
Ce livre raconte les tous débuts de cette étonnante aventure au contact de la sensation physique, qu’il m’a été donné d’expérimenter dans mon propre corps, sans aucun dialogue avec un thérapeute.
Je veux préciser que je ne traite pas des douleurs du corps, les maladies qui doivent elles, être traitées du point de vue de la médecine. Je parle du corps qui vit, qui respire, qui aime, qui sent.
C’est lui qui constitue la plus grande matrice d’amour et d’attention. Alors pourquoi sommes-nous séparés de lui, pas des sensations que l’on recherche au prix d’efforts, non, séparés de la sensation de notre propre corps?
Encore une fois, rencontrer la vie de son propre corps, c’est comme une cure de jouvence ou de rajeunissement si vous voulez, un antidote au désespoir.
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Éclairez-nous sur ce qu’est-ce que la thérapie sensitive?
Pour ce 3e millénaire, il me fallait des moyens et non des systèmes pour «fabriquer» ce bien-être au quotidien, non plus des pastilles qui agiraient comme des promesses.
En regardant une rose qui se contre fiche que l’on soit consciente d’elle et de soi. En prenant la sensation de la main, qui elle est bien vivante et qui n’est pas un petit bout d’une image corporelle. Là où aucun maître, gourou ou thérapeute ne peuvent vous dire qu’est-ce que c’est de sentir. En aimantenfin, sa propre vie et ne la confondant pas avec l’existence.
C’est devenir un thérapeute pour soi-même au quotidien en face de ses enfants, de son mari ou sa femme…
Aujourd’hui, tout le monde sait tout sur tout. On peut tout lire sur Internet et pour autant le mal-être est là… et s’il existait un livre qui permette de changer sa vie, cela se saurait!
Quelles sont les grandes lignes de la conférence genevoise du 23 septembre?
Lors de la conférence de Genève je vais parler le plus clairement possible de la vie du corps, de l’éveil du «corps sentant», de la grandeur qu’il contient.
Une grandeur organique, émotionnelle. Je vais tenter de parler de cette ouverture oh combien urgente, celle de réhabiliter le féminin en soi, pour les femmes et pour les hommes.
Infos pratiques:
«La Voie du Sentir - La Femme et le Féminin présents au 3e millénaire. Et si le corps avait quelque chose à nous dire!» par Sylvie Andreux.
Salle de conférences du Muséum d’histoire naturelle: vendredi 23 septembre à 20 h 30.
Cette conférence sera suivie d'un atelier repas le samedi 24 septembre de 12 h à̀ 17 h.
Renseignements et réservations: +41 79 885 99 52 ou + 41 77 414 19 04.
Une conférence organisée par l'association La Huppe, apprendre du corps, un art de vivre pour l'être humain.